Plus qu’un jardin, une promenade intérieure !

Un espace de vie dur à investir à l’étage de la maison, un vis-à-vis gênant, une pelouse sans attrait, un passage nord sombre et encombré… Les propriétaires ne parvenaient pas à investir leur jardin sans vie.

Pour répondre à ces différentes problématiques, la maison et le jardin ont été relié par une terrasse en bois. Le claustra ajouré a permis de conserver l’intimité de ces deux espaces.

Une « lisière » de bouleaux et un arbre de Judée, plantés à plus de 2 mètres de la limite du jardin et prévus pour prendre de l’ampleur avec le temps, ont réglé le vis-à-vis gênant.

Créant du même coup un sentier bucolique, cette lisière dessert les autres espaces du jardin et lui apporte un caractère naturel et sauvage. Au pied des arbres, les strates arbustive et herbacée (petits fruits, plantes aromatiques, fleurs) permettent :

• D’assurer une « épaisseur visuelle » pour dissimuler le compost, bien utile pour nourrir le sol sableux et pauvre du jardin.
• De faciliter l’entretient en jouant le rôle de couvre sol pour limiter le désherbage, mais aussi pour réduire la surface de tonte de pelouse.
• D’inviter à la déambulation et au plaisir de la cueillette.

Les végétaux sont adaptés à l’univers de chacun des espaces et à leur exposition. Deux récupérateurs d’eau de pluie ont été installés et l’ensemble des plantations ont été paillées pour limiter l’usage d’eau potable pour l’arrosage.

Réalisation avec Jean-François Darnaulguilhem et Jacques Sautot, merveilleux jardinier paysagiste de la Creuse.